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Soutien
27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 00:01
L'Islande c'est loin, et c'est à 3h30 de vol depuis Paris. Une fois sur place, penser à retirer deux heures. Petit truc avant de continuer à lire la page : tous les textes renvoient aux pohotos situées sous les textes.
 
 
Voilà à peu près la vue qu’on a depuis l’hôtel où on était (Icelandair Hôtel) Au loin, à quinze minutes à pied, on voit l’église Hallgrimskirkja avec son clocher en forme de fusée. L’église est située en plein centre-ville. Ce qui est sympa avec cette vue, c’est qu’on remarque que Reykjavik (du moins le centre-ville) ne possède presque pas de bâtiments faisant plus de trois étages. Image sous le paysage : un petit pochoir bien classe sur un pont près de l’hôtel.
 
 
 
A proximité de l’église, y’a un quartier pavillonnaire avec pas mal de grandes maisons comme ça. On dirait des pensions à l’ancienne, genre ça. Y’a aussi beaucoup de petits arbustes devant les maisons, qui les cachent, presque.
 
 
Un peu de l’église dont je parlais avant, mais surtout, la statue de Leifur Eiríksson, fils d'Erik le Rouge, qui découvrit l'Amérique. J'aime bien le look de l'église, on dirait qu'elle est faite de plein de Lego gris.
 
 
Plein de maisons avec de la tôle dessus. Sur cette photo ça se voit bien mais sur d’autres maisons, de loin on dirait qu’elles sont en bois alors qu’en fait non. Et plein de 4x4, aussi (ce qui se comprend quand on se rend dans la campagne Islandaise).
 
 
 
La rue principale de Reykjavik, Laugavegur, qu’on peut comparer à la grande rue de Deauville ou Houlgate. Pas mal de boutiques qui jouent sur le rouge/bleu du drapeau Islandais.
 
 
Skolavörthustigur, l'autre grande avenue de la ville, qui mène à Hallgrimskirkja qu'on voit un peu au loin. Quand il fait beau l'église parait faite de sel, c'est magnifique. Une fois que vous avez fait ces deux avenues,vous avez parcouru les deux grandes rues de la ville.
 
 
Juste derrière Laugavegur, et de manière générale juste derrière presque chaque rue de la ville, y’a des espaces abandonnées, ou non construits, qui sont récupérés par des artistes, ou les habitants eux-mêmes, et transformés en espace conviviaux. Y’a des tables faites avec des palettes, des couleurs partout, des gens qui mixent des fois etc.
 
 
Pas mal de street-art dans la ville, souvent de grosses fresques, mais surtout, à chaque fois c’est un peu décalé, rigolo, et très loin des fresques qu'on voit d'habitude. Ici, une girafe, ici, une chouette etc.
 
 
 
 
 
 
L’image ci-dessous donne une bonne idée de la taille de la ville. On remarque bien que y’a vraiment très peu de grands bâtiments. Sur la gauche, on voit le très officiel port de Reykjavik, avec ses trois bateaux et demi.
 
 
Ci-dessous, ceci est une Ambassade.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’exemple typique de la maison qu’on jurerait faite de bois, pis en fait on se rapproche, et ah non, en fait c’est de la tôle partout. C’est un peu moins joli de près, mais au moins c’est coloré.
 
 
 
 
Un Goldeneye, en français, c’est un Garrot, une sorte de canard.
 
 
Allez, on sort de la ville, et on prends le car...
 
 
Comme je le disais dans la page d’avant, pour peu qu’on aime un peu le Seigneur des Agneaux, on se sent très vite dans un Mordor qui serait recouvert de verdure (mais toujours sans arbres). C’est assez mystique comme expérience, car c’est beau, mais y’a vraiment rien (Islande = 3 habitants au kilomètre carré) et je déconseille fortement aux personnes qui n’aiment pas le vide (ou qui dépriment facilement) de venir, car c’est pas ici qu’elles pétilleront à nouveau.
 
 
 
Les tubes proviennent des Centrales Géothermiques qu’on voit un peu partout dans le pays. Une Centrale Géothermique, c’est trop bien, ça utilise la (très chaude) vapeur d’eau sous la terre (en Islande, la lave n’est pas loin si on creuse) pour faire tourner des turbines, et ainsi produire de l’électricité.
 
L’eau (chaude) produite par la vapeur est nettoyée, et s’en va vers la ville (tubes ci-dessous) tandis que le trop plein s’en va dans l’air, s’évaporant, formant des nuages qui produiront de la pluie qui redescendra dans le sol et ainsi de suite. L’eau chaude est ainsi presque gratuite en Islande.
 
 
 
 
Nous voilà aux Chutes de Gulfoss (Gulfoss = Cascade Dorée) qui ont le plus gros débit d’Europe. Le son quand on s’en approche est impressionnant. La vidéoqu'on peut voir ici est de mauvaise qualité mais le son est exactement comme ça en vrai. Y’a un chemin qui permet d’aller voir la cascade de très près. C’est méga dangereux (si on tombe pas sur qu’on vous retrouve un jour) mais heureusement y’a une corde.
 
 
Au bout d’une centaine de mètres, surprise, a pu d’corde.
 
 
Et encore un peu plus loin, on peut se promener sur un grand rocher assez plat où tout le monde pose devant le courant en priant de ne pas tomber. Ci-dessous, je mime la première scène de Prometheus (celle où le mec se suicide pour mettre son ADN dans l’eau, alors qu’il était plus simple de verser une goûte de sang vu ce qu’il reste du mec une fois qu’il a fini son gobelet). A trente centimètres de mes pieds, c’est un aller simple dans le bouillon.
 
 
Strokkur, un des principaux geysers situés à Geysir. Pour la petite histoire, le mot geyser vient de Geysir, qui est en fait le nom propre du tout premier geyser. Depuis, le nom est devenu un mot pour désigner ce phénomène.
 
 
Comme le raconte bien Pénélope, autour d’un geyser, on est tous comme des cons à tenir notre appareil en l’air (crampe crampe) en attendant que le machin fasse boum. On attends, on attends, on fatigue, on attends, et là, boum, ça sort, et faut de bons réflexes pour faire une bonne photo. Une fois que le truc à fait boum, tout le monde faits «Ouéééé !» pis on attends le prochain. Une vidéo ici.
 
 
 
La photo ci-dessous n’est pas retouchée. A coté d’un des geysers, y’a un petit basson avec de l’eau qui a vraiment cette couleur. J’me souviens plus pourquoi elle a cette couleur, m’ai jai pas mis mon doigt dedans. Juste après cette photo, le sol est bien déglingué à cause de l’eau venant des geysers, chargée en souffre, en trucs etc.
 
 
 
 
Comme vous le savez déjà si vous suivez, l’Islande est à cheval sur deux plaques tectoniques : à gauche, la plaque américaine, à droite, la plaque eurasienne. Les deux s’écartent chaque année de 5 mm. Le Parc National de Thingvellir est l’endroit où on peut voir la fameuse fracture du à l’écartement des plaques. C’est également l’endroit où le parlement Islandais fut créé en 930, et où ils proclamèrent leur indépendance (vis-à-vis du Danemark) en 1944.
 
 
Posez vos mains à plat sur une table, cote à cote. Maintenant, soulevez la main gauche de cinq centimètres, et vous obtenez la photo ci-dessous. Une énorme falaise (de lave séchée, on est pas à Etretat) bien acérée, bien rugueuse, du à la fameuse fracture décrite juste avant.
 
 
 
La lave séchée, ça ressemble au crépi : ça gratte et mieux vaut pas tomber et se râper les mains dessus. Le fait de voir les coulures ci-dessous rappelle bien qu’avant de sécher, c’était de la confiture de fraise chaude (entre 700 et 1200°C). Quelques petites plantes poussent ici et là, mais rien d’exceptionnel genre «Wouah, la nature reprend ses droits !». Sur la lave, pas grand-chose ne pousse.
 
 
 
Blague Islandaise : «Comment se repérer si on est perdu dans une forêt Islandaise ? - Suffit de se mettre debout.» Et ouais, en Islande, y’a pas des masses d’arbres, et ils font rarement grands.
 
 
Promenade dans un vieux cimetière à Reykjavik.
 
 
Ci-dessous, Pétur, Magnusson (fils de Magnus) et Ingibjörg Gudmondsdottir (fille de Gudmond). Y'a pas trop de noms de famille en Islande, on s'appelle tous Fils de ou Fille de, comme au moyen-age. Dans le bottin, tout le monde est classé par prénoms.
 
 
 
 
 
 
Direction le Blue Lagoon (source d’eau chaude en plein milieu d’un champ de lave séchée) avec au loin, un beau volcan. Là, le paysage est encore moins vert que près de Reykjavik. C'est bien simple, c'est cailloux de lave, et herbe sechée.
 
 
Le Blue Lagoon, c’est un endroit (naturel) juste un peu remodelé, et transformé en immense bassin d’eau chaude. La Centrale Géothermique à coté utilise une eau à 240°C pour produire de l’électricité, et une partie de cette eau est injectée dans le bassin, entre 30 et 39°C. L’eau est particulièrement chargée en silice, d’où son odeur bizarre, et est très bonne pour la peau. Webcam ici.
 
 
 
 
 
 
L’entrée/sortie du Blue Lagoon, comme une tranchée, avec à gauche et à droite l’impression bizarre d’être surveillé par des êtres invisibles (la moitié du peuple Islandais croit aux Elfes, aux Lutins etc). La route pour revenir vers Reykjavik rappelle pas mal les grands espaces Américains. Ambiance Route 66.
 
 
 
En marchant vers le Perlan (La Perle) on traverse un petit parc sur une colline, qui grimpe un petit peu. Comme Montmartre, mais sans aucune bâtiment, avec de la verdure, et avec plein de lapins qu'on peut approcher de très près.
 
 
 
Le Perlan (la Perle) : 6 réservoirs d’eau naturellement chaude (85°C) sur lesquels on a posé en 1991 une coupole en verre pour faire un musée et restaurant panoramique. Vue imprenable sur la ville.
 
 
 
 
 
Cailloux ramené de Gulfoss (gris), de Thingvellir (noir rouille) et du Blue Lagoon (blanc).
 
 
Décoller d'Islande à 1h du mat, regarder dans l'avion la Communauté de l'Anneau durant les 3h30 du voyage, débarquer à Paris à 6h30 pour cause de décalage horaire, voir le soleil se lever, être bien décalqué, rentrer chez soi, s'endormir à 8h, se lever à 15h pour le petit déjeuner.
 
 
Une petite vidéo pour finir, avec une bien belle musique.
 
 
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