Ces dernières semaine en allant à la salle de sport j’ai pris le temps de regarder en entier la série «Conan, le Fils du Futur» (1978) dont je n’avais vu qu’un seul épisode au début des années 80 - mais qui m’avait marqué. Réalisée par Hayao Miyazaki, d’après le roman «La Vague» d’Alexander Key, cette série contient (presque) tout ce que l’on retrouvera par la suite dans l’œuvre de Miyazaki : univers postapocalyptique, message écologique, dualité industrie/ruralité, innocence des enfants face aux «méchants» adultes… Impossible également de ne pas voir dans Conan (le héros) et Lana (l’héroïne) des prototypes de Pazu et Sheeta du «Château dans le Ciel» (1986).
Quel plaisir que cette série ! Quelle vitalité ! Je me suis surpris à souvent rire à haute voix des interactions entre certains personnages, et à être ravi par l’invincible optimisme de Conan, ne s’arrêtant jamais de courir, de sauter, de plonger, d’escalader… Ce garçon est la VIE. Dans cette période passablement anxiogène, suivre les aventures de ces enfants dans un monde recouvert d’eau fut une jolie bulle d’oxygène. Je vais peut-être y retourner je crois.
Ce dessin représente le bâtiment principal d’Industria. Si vous n’avez pas vu la série, pas de panique, il ne spoile rien, puisqu’à aucun moment dans la série Industria n’est entourée d’eau. Je me suis juste amusé à imaginer ce lieu dans la même configuration que d’autres bâtiments que l’on voit dans la série : entourée d’eau, de végétation, d’oiseaux. Du bleu, du turquoise, du vert, on a un peu besoin de ça en ce moment.