1 novembre 2009
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Pendant longtemps j’ai su que cette bd existait mais je n’avais jamais pris le temps de voir comment elle était. Je l’avais même perdu de vue jusqu’à ce que je vois le film (j’en parle dans cette note non sans une certaine honte) et que je sois immédiatement conquis. Bien sur, en bd, sans la couleur, il manque quelque chose (enfin c’est plutôt le film qui apporte quelque chose qui n’était pas là à la base) mais ça n’empêche pas cette bd d’avoir un style particulier, étrange, moitié manga, moitié comics, moitié enfantin, moitié violent, qui me fascine. Nous suivons les aventures de Blanko et Noiro (Noir et Blanc dans le film), deux enfants qui survivent dans une ville grouillante de yakuzas, d’hommes-démons silencieux et d’animaux évoluant ici et là au gré des pages. Regardez les pages (elles se suivent) que je vous propose, elles sont diablement efficaces. On peut rapprocher cette bd d’Akira pour le coté « survie dans la ville ». Mais Amer Béton a quelque chose qu’Akira n’a pas : un style bien à lui. Et ça, ça fait qu’on suit des personnages attachants, comme Akira, mais en plus de ça on est surpris au fil des pages de voir dans un coin de cases des éléments de pure poésie. Si comme moi la poésie du béton vous touche, n’attendez plus et ruez-vous sur ces 640 pages (!!!) de bonheur. |
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Merci Vanz de m’avoir offert fait découvrir cette sublime bd. Craig Thomson nous y raconte son enfance et son adolescence assez mouvementée faite de parents très religieux, de culpabilité vis-à-vis de la chair, de rêverie dans une maison sans amour, et d’une rencontre avec une fille qui va entrainer un changement dans la vie de Craig... Magnifiquement dessinée au stylo pinceau (je me demande si Laurel connait Craig Thompson) avec des ombres, des textures et des contrastes poétiques, on ne ressort pas indemne de cette bd qui se savoure comme une magnifique histoire d’amour, sans mièvrerie, sans coté cul-cul la praline, avec une irrésistible envie de sortir se promener dans une forêt enneigée. |
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Merci Maadiar pour celle-là. Cette bd contient plusieurs histoires (dont certaines se suivent). Dessinée dans un style mêlant bd contemporaine et illustration moyenâgeuse, il y a une vraie ambiance de conte pour enfant teinté de sang, de nudité, de cruauté aussi, toujours onirique, avec un coté naïf dans certaines scènes qui donnent un ton singulier à l’ensemble. Je ne sais pas si je prendrais autant de plaisir à relire cette bd que j’en prends à relire Amer Béton ou Adèle Blanc-Sec, mais cette bd est une très belle expérience. |
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Une bd achetée sur un coup de cœur chez Boulinier, après avoir rapidement consulté les images. Plus ça va, plus je l’aime, cette bd. Je l’aime car elle représente quelque chose que je n’arrive pas trop (je pense) à rendre : la simplicité. Mais peut-être que je me trompe, et peut-être qu’en fait cette bd est Complexe, et je l’aime car c’est ce que j’aime faire. Dans « Safari Plage », on suit l’histoire d’un lapin (à lunettes) égaré sur une plage, aux prises avec les animaux, les mouettes, mais aussi de ravissantes créatures dont une en particulier dont tombe amoureux le lapin à lunettes… |
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Une bd trouvée par hasard au sous-sol d’une boutique, et qui m’a tout de suite plu. Le graphisme y est assez simple, mais diablement efficace. C’est très punchy, et l’absence de dialogues rappelle beaucoup Bip-Bip et le Coyote. Sauf qu’ici, la Teigne est bien plus touchante que les deux personnages du cartoon cité juste avant. Elle en veut à la Terre entière, elle veut tout détruire. Et puis, elle va rencontrer un personnage tout ce qu’il y a de plus sympathique, ce qui va donner des situations que je ne vous révèle pas ici. Ci-dessous, un bel exemple de l’ambiance de la bd. |