2017 fut une année très encombrée. Ayant réussi à négocier un délai d'un peu plus d’un an pour rendre tous les documents du second livre d’exploration urbaine (photos, textes, dessins) j’ai complètement laissé le blog de coté, comme je l’avais fait pour «Un Feutre dans ma Limonade» ou «Urbex». C’est un peu pénible d’avoir une masse de travail qui s’accumule et de ne pas pouvoir la montrer. Le blog dort, on a l’impression qu’il ne se passe rien, alors qu’en fait il se passe plein de choses, mais en secret, à coté, et il faut patienter... Je vous raconterai le making-of de ce second livre à l'automne prochain, quand il sortira. Ci-dessous, un dessin de bonne année : |
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Ci-dessous, un dessin fait histoire de suivre le mouvement du hashtag #MeetTheArtist, afin de se donner un peu de visibilité. (Et oui, on fait ce qu’on peut.) |
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Ci-dessous, une mini-bd d’exploration urbaine, dessinée à deux mains avec Max, qui m’hébergea chez lui le temps d’un week-end afin de visiter différents lieux abandonnés, certains étant par la suite publiés sur Glauque-Land, d’autres mis de coté pour le deuxième livre. N’hésitez pas à cliquer ici ou sur l’image pour visiter le blog de Max ! |
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Ci-dessous, un dessin sur le thème «MASK» (le dessin-animé des années 80) à la demande du studio Bysshe, pour une expo située à Limoges. Je suis plutôt content de ce dessin, organiser les véhicules pour former ce masque fut un challenge intéressant. Un grand merci à Arnaud qui m’hébergea chez lui ! |
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Au mois de Mai 2017, j’eu la chance d’enfin découvrir le Japon le temps d’un voyage de deux semaines. Décrire ce voyage serait bien trop long et foisonnant (toujours ce manque de temps…) mais je me suis forcé à tout de même faire des dessins sur place. Ci-dessous, des dessins faits à Tokyo puis Kyoto. |
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Lors de ce voyage, il nous arriva une anecdote assez marrante à Vanessa et moi. Je vous la copie-colle ici en entier tellement c’est un bon souvenir. Vers 8h, Vanessa et moi nous sommes partis de Tokyo vers Shin-Fuji. Pourquoi s'arrêter à Shin-Fuji ? Parce que de là un bus allait nous emmener aux alentours de 10h vers le Shibazakura Festival, un magnifique parc fleuri avec une vue sur le Fujiyama à tomber par terre. Ci-dessous, une petite carte : |
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Le trajet en bus de Shin-Fuji vers le Shibazakura Festival ne devait durer qu'une heure et quart, mais comme nous étions en pleine période estivale (Golden Week), le chauffeur du bus nous a informé que le trajet serait plus long. Effectivement, il passa d'une heure et quart à trois heures. Bon, au moins nous étions dans un car climatisé, c'était déjà ça... Etant donné que nous ne voulions pas rater le train Shinkansen de 17h11 nous emmenant à notre prochaine destination (Kyoto) le chauffeur nous conseilla de ne pas rater le bus de 15h retournant du Shibazakura Festival à Shin-Fuji - vous suivez ? |
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Une fois arrivés un peu avant 13h au Shibazakura Festival, nous avions donc tout juste deux heures pour profiter du festival. Ce fut amplement suffisant, voici des photos : |
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A 15h, au moment de rentrer, nous nous sommes emmêlés les pinceaux et avons pris un bus bondé (au lieu du même car qu'à l'aller) sans aucune place assise. Autre mauvaise surprise : le trajet de retour était aussi embouteillé qu'à l'aller. Nous commencions donc à nous demander si nous pourrions choper le train de 17h11 à temps. Aux trois quart du trajet (1h30 debout dans un bus bondé qui avance à 15 à l'heure) alors que des gens descendaient du bus à un arrêt, un type dehors me fait des signes et nous demande de descendre Vanessa et moi. |
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Je reconnais alors le type : c'est le chauffeur du car que nous avions pris à l'aller. Sans son képi je ne l'avais pas reconnu, et le képi implique qu'à priori, il ne travaille pas (pause ? fin de journée ?). Il nous fait signe de le suivre. Au début nous pensons qu'il nous guide vers un autre bus (ou car), mais en fait, non, il nous guide vers une voiture dans laquelle nous montons. Il nous dit plusieurs fois "Hayaku !" ("Vite !") |
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Il démarre et là nous nous souvenons que le matin-même nous lui avions parlé vite fait (avec le peu de Japonais que je connais) du train de 17h11 pour Kyoto. Nous réalisons alors qu'il est en train de prendre toutes les petites rues pour éviter les bouchons et essayer de nous amener à la gare à l'heure, 1) avec sa voiture à lui, 2) alors qu'à priori il a fini de bosser, 3) il se souvient de nous et de l'horaire du train ! |
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Pendant le trajet nous l'entendons parler avec ses collègues de la gare. Il nous explique qu'il y a vraiment trop de trafic pour avoir le train de 17h11 et qu'il est en train d'arranger le coup pour que nous puissions choper le train de 17h39 avec nos tickets actuels. Ça faisait 1h30 qu'on était debout dans un bus, et là on se retrouve à l'arrière d'une bagnole super classe climatisée avec un mec adorable. On a un peu les larmes aux yeux. Durant le trajet Vanessa lui file sa carte, il nous file la sienne, je lui dis de nous contacter si il vient à Paris, qu'on lui offre un diner. Une fois arrivés à la gare, il explique de nouveau tout à ses collègues. Nous avons finalement du payer un p'tit supplément pour choper en vitesse le train suivant, mais qu'importe, la gentillesse de ce chauffeur a fait notre journée. Nous l'avons remercions comme il se devait. |
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Ci-dessous, le dessin de la situation. Ayant pris la carte de visite de Koïké (c'est son nom), je lui ai envoyé le dessin. Est-ce qu'il m'a répondu ? OUI ! J'ai reçu une réponse 2 semaines plus tard. Il a du traduire son mail avec Google ou un autre truc, parce que ça donne ça : "Bonjour ! Tu vas bien? S`il vous plait, un jour, de venir au Japon. Merci de peinture merveilleux pour vous." Ce "merci pour la peinture merveilleuse" est tout superbe. Merci encore Koiké ! |
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Pour rester dans le Japon, 2017 fut l’année ou mourut Seiji Yokoyama, le 8 Juillet pour être exact. Si son nom ne vous dit pas forcément quelque chose, l'œuvre pour laquelle il a composé la musique vous parlera immédiatement : Saint Seiya / Les Chevaliers du Zodiaque. Il ne se passe pas une semaine sans que j'écoute au moins 30 minutes des musiques qu'il a écrites pour cette série, et ce depuis la fin des années 90, quand j'ai découvert les cds de ces musiques dans des boutiques spécialisées. |
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Les musiques de Yokoyama sont la perfection incarnée, et incarnent quasiment l'âme de la série Saint Seiya, presque plus que son auteur original, Masami Kurumada. Yokoyama reçu même le prix Jasrac (équivalent Japonais de la Sacem) pour les recettes japonaises de droits musicaux les plus élevées en dehors du Japon. Il composa pour d'autres séries, dont une bien connue en France : Albator. Les musiques de la version Françaises ayant toutes été réécrites, son travail sur cette série demeure méconnu chez nous. La liste des autres musiques qu'il a composées file le vertige. Ci-dessous, voici un dessin réalisé hier soir en hommage à Yokoyama. Les connaisseurs reconnaitront le Général «Sorrento de la Sirène». Cliquez ici ou sur le dessin pour écouter le morceau «Dead End Symphony». |
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En aout, Paka demanda à plusieurs collègues artistes blogueurs illustrateurs gnagnagna si ça leur disait de faire un dessin pour un des chapitres de sa bd «Grim à la Montagne - Tome 4». Assez flatté que Paka pense à moi, j'ai aussitôt accepté. Ci-dessous, le dessin et la couverture. |
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Dans la note d'avant je vous ai présenté un dessin d'un temple englouti, dessin à télécharger et à imprimer chez soi. Fin 2017 je fis un autre dessin, montrant cette fois-ci autre chose : «Une légende urbaine dit qu’à l’Abattoir de la Nausée, les soirs de pleine lune, les fantômes des cochons apparaissent, prennent leur élan en volant autour du château d’eau, puis vont chanter autour du blanc satellite…» Chopez le dessin grâce aux deux liens sous l'image ! |
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Ci-dessous, une photo faite au Salon So’BD en décembre 2017. Pour vous expliquer le truc, j’ai profité d’un moment d’inattention de mon éditeur (Lapin) pour lui faire signer un contrat stipulant que ma bd «Un Feutre dans ma Limonade» sortirait en 2019. Quand en 2019 ? Aucune idée. Quel format ? Aucune idée. Un pavé ou trois tomes comme sur le blog ? Aucune idée. Mais ça va se faire, et au moment où j’écris ces lignes je m’aperçois que j’ai une chance de fou d’avoir une bonne partie de mon blog publié sur du vrai papier («Quotidien Survival», «Promenade», bientôt «Un Feutre dans ma Limonade») alors que je n’imaginais pas du tout ça en commençant ce blog en 2008. J’en profite pour vous remercier très fort, vous qui lisez ces lignes, qui passez toujours me voir sur les salons, vous qui likez, commentez et partagez ce que je fais sur les Internets : MERCI ! |
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Ci-dessous un autre dessin que je pris le temps de faire afin de mieux symboliser le fait que je n’avais plus du tout le temps de me consacrer au blog (comme depuis un bout de temps en fait), étant occupé à bosser sur «Urbex Europe». |
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Enfin, comme nous sommes en 2018 au moment où vous lisez ces lignes, je reposte ici le dessin que j’avais mis sur les réseaux sociaux en Janvier dernier. Il s’agit d’un des 35 dessins qui figureront dans «Urbex Europe». Souvenir d’une jolie exploration par une belle journée de ciel bleu, le lieu en lui-même était sympa à visiter, et j’espère que la promenade que je vous proposerai dans le prochain livre vous plaira. |
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C’est sur ce dessin ci-dessus que se termine cette série de notes «best-of», merci de m’avoir lu, je retourne bosser sur «Urbex Europe», «Un Feutre dans ma Limonade» version papier, et même un livre pour enfants (toujours chez Lapin) pour lequel j’ai une douzaine de dessins à faire. Motivé motivé motivé ! |
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